«  Esca, je ne trouve pas Cersei ! »

Je me retournai pour voir Daenarys affolée de ne trouver sa jeune sœur nulle part. A Drathëel, Cersei était aussi introuvable que maintenant à Camelot. Mais contrairement à sa sœur, je savais très bien où il était facile de trouver la jeune princesse. Ce n’était pas bien compliqué et comme j’étais leur tuteur, j’avais l’avantage de les connaître un peu plus que les autres.

- Ne t' en fais pas Daenarys, je suis certain qu’elle n’a rien à craindre mais je m’occupe de la chercher ! Tu as ta leçon de piano je pense dans quelques minutes ! Vas-y !

La jeune fille obéit et partit à son cours. Pour ce qui était des cours artistiques ou autre que l’histoire et les cours d’escrimes, c’était des précepteurs que j’avais moi-même choisis dés notre arrivée à Camelot. Bien que cela ne m’avait guère plu de revenir ici, j’avais été surpris de découvrir que mon oncle n’était plus enfermé dans cette prison qu’Uther avait fait pour lui. Si je n’avais pas eu la possibilité de me transformer en humain, j’aurais surement connu le même sort que le reste de mon espèce mais contrairement à eux, j’étais le seul dragon - à ma connaissance - à pouvoir prendre forme humaine suivant mes envies. Je partis chercher Cersei à l’endroit où j’étais certain qu’elle y serait et je ne m’étais pas trompé une fois que je fus ! Cependant, elle semblait avoir des soucis avec un jeune noble qui me paraissait être d’une grande arrogance et très prétentieux.

Grimoald : - Petite insolente, tu devrais savoir que l’on ne parle pas de cette façon à un noble !

Il allait la frapper mais j’ai pu intervenir à temps pour retenir la main du jeune homme.

- Et vous, vous devriez savoir que l’on ne parle ni n’agit de cette manière avec une demoiselle, quelque soit son rang et son âge !

Grimoald : - Qui êtes-vous ? Vous ne semblez pas être d’ici ! Quelque soit votre nom cela m'importe peu, du moment que je peux dire que vous êtes à moi !

- Dans ce cas, je vous attends mon garçon !

Je m’attendais à ce qu’il croit pouvoir me vaincre avec une épée mais j’avais un avantage sur lui : la magie et je possédais une force colossale mais je devais faire attention à ne pas trop faire usage de cette force.

- Princesse, puis-je avoir la permission de vous emprunter votre épée ?

Cersei : - Oh mais avec plaisir !

Elle s’approcha et me demanda sur un ton de lui faire la promesse de mettre une bonne correction à ce petit présomptueux.

- Je vous le promets !

Je tutoyais les deux princesses que lorsque nous étions en privé. Si jamais on venait à m'entendre leur parler de manière familièrement, je risquerais d'être mal vu par la noblesse. Je me positionnais devant lui, attendant qu’il attaque le premier et en général, c’était ce que les lâches faisaient. Je ne dus pas attendre longtemps que le combat débuta.