Un chevalier jeune mais valeureux (feat Galahad)

Un chevalier jeune mais valeureux

Cela faisait maintenant deux semaines que j’étais arrivée à Camelot et que j’avais retrouvé mon père et dernièrement, ma meilleure amie était là également. Par contre, je n’avais toujours pas de nouvelles d’Aymeric et ça m’inquiétait. Où était-il ? Était-il resté dans le futur ou était-il à Camelot ? Si c’était le cas, il devait avoir peur, d’autant plus qu’il possédait des pouvoirs magiques et à cause de mon abruti de grand-père, la magie était bannie et si quelqu’un se faisait prendre, il risquait la mort. Mais quel andouille ce papy Uther ! J’étais dans la petite salle qui servait aussi de salle d’audience et de salle à manger. J’écrivais la suite de mon roman alors que je sais bien que je pouvais le faire dans ma chambre mais j’avais besoin d’écrire partout. C’était comme ça que je trouvais l’inspiration. Mon plus grand rêve est d’être écrivaine mais au moyen-âge, je doute que je puisse le réaliser. Surtout que la femme était mal considérée à cette époque-ci mais je n’étais pas du genre à me laisser faire par cette bande de matcho !

Il était tard et j’avais renvoyé Primrose très tôt. Je me demande bien pourquoi papa m’a mis une servante. J’en ai pas besoin ! Je peux très bien me débrouiller toute seule ! La seule chose que je demande à Prim, c’est juste de venir me réveiller car j’ai toujours eu du mal à me réveiller et en plus, ici, mon gsm est éteint, faute d’avoir pu le recharger. Faudrait que je demande un truc à Merlin pour pouvoir le recharger car je m’en sers comme réveil !

Tout à coup, j’entendis quelqu’un demander à voir le roi. Curieuse, je me levais mais je vis un garçon d’environs mon âge. Il avait déjà une armure ! Il avait l’air bien jeune pour être déjà chevalier lui !

- Je suis sa fille ! Tu veux le voir pour quoi ?

Oui, j’avais osé le tutoyer mais ce n’était pas ma faute ! Je n’ai pas les mêmes habitudes que les jeunes de cette époque. Ici, on se vouvoie, y compris les parents et entre jeunes et franchement, ça m’énerve ! Heureusement, ça dérange pas mon père que je le tutoie, ni Guenièvre ! Avec Merlin, c’est aussi facile mais j’ai l’impression que ça le gêne. Ou alors je dois rêver !

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Galahad avait quitté sa terre natale voila quelques jours. Il avait fait ses au revoir à sa mère en lui promettant de lui écrire régulièrement pour lui donner de ses nouvelles. Ses relations avec son oncle n'étaient pas les mêmes. Un regard échangé avait suffit à leurs au revoir. Mais il avait sentit la fierté dans ses yeux. Il allait devenir chevalier de Camelot, tout le monde en était sur à Cobernic. Ils connaissaient sa valeur et savaient que malgré son jeune âge il pouvait s'avérer aussi valeureux que n'importe quel autre chevalier.

Après plusieurs jours à cheval, le jeune homme arriva aux portes de Camelot. Il pénétra dans la citadelle et, arrivé devant les marches du palais, descendit de cheval. Il laissa Caelum aux soins de son ecuyer et suivit un servant jusqu'à la porte de la petite salle. Le roi Arthur aurait dut s'y trouver mais visiblement, le servant s'était trompé. Il se retrouva face à une jeune file d'à peu près son âge, de longs cheveux blonds et un air peu moyen-âgeux. Elle était vraiment étrange dans sa façon d'être et pourtant, elle prétendait être la fille du roi. Il ignorait qu'il avait eut une fille ! Mais après tout, pourquoi pas ?

Galahad entra donc dans la pièce et salua la demoiselle avec une révérence.

- Enchanté de vous connaitre. Je suis Sir Galahad de Cobernic. Je ne devais arriver que dans deux jours, mais mon voyage s'est avéré plus court que prévu. Je devais rencontrer le roi votre père et lui transmettre cette recommandation.

Il s'agissait d'une lettre écrite des mains de son oncle afin de lui faire accéder au statut de Chevalier de Camelot. Le roi était au courant, mais il devait être loin de se douter de l'âge qu'avait le jeune homme. Il devait sans doute s'attendre à recevoir un chevalier d'une vingtaine d'années. Il y avait de fortes chances qu'il le refuse en le voyant, mais Galahad n'hésiterais pas à lui prouver sa valeur dans ce cas quitte à faire preuve d’effrontement en demandant un duel contre un autre chevalier.

Un chevalier jeune mais valeureux

Il parut surpris mais c’était surement à cause de ma façon de m’habiller et de parler. Ceux qui ne sont pas au courant de ce qu’avait vécu mon père et ses chevaliers ne pouvaient certainement pas croire que je puisse être la fille du grand roi Arthur. En plus, il m’arrive parfois de jurer, même devant mon père. Depuis, j’évite mais chassez le naturel et il revient toujours au galop. En parlant de galop, j’avais cours d’équitation demain matin à la première heure du matin. Ça allait être dur de me lever tôt.

Le chevalier me fit une révérence qui me fit un peu grimacer. Je n’avais pas encore pris l’habitude de ce genre de « salut ça va ! ». Il manquerait plus un baise-main ! Beurk !

Galahad : - Enchanté de vous connaitre. Je suis Sir Galahad de Cobernic. Je ne devais arriver que dans deux jours, mais mon voyage s'est avéré plus court que prévu. Je devais rencontrer le roi votre père et lui transmettre cette recommandation.

Non ! Le Galahad de la légende ? Celui qui trouvera le Graal et qui va mourir à la fin de sa quête ? Euh vu que Lancelot est mort aux dernières nouvelles, ça m’étonnerait fort que ce soit son fils à moins d’un miracle ! Quel est l’idiot qui a raconté aux fils du temps l’histoire des arthuriens ? Il a changé l’histoire à sa façon c’est pas possible ! Enfin bref ! Je dois avouer qu’il est plutôt mignon le chevalier du Graal mais un peu trop « vieux » pour moi !

- Eh bien Galahad, je suis sur que papa se fera un plaisir de te recevoir mais il est très occupé aujourd'hui ! Je le préviendrai ce soir ! Excuse-moi si je te tutoie mais ça ne fait pas longtemps que j’ai retrouvé mon père et j’ai pas trop l’habitude avec les vouvoiements, encore moins avec ceux de mon âge ! C’est tout nouveau pour moi !

Je pouvais être la princesse de Camelot, je restais Sam, une fille ordinaire hormis que mon paternel était tout sauf ordinaire ! Euh, je suis censée faire quoi moi dans ce cas-là ? Ah oui ! Demander à préparer une chambre pour notre invité de marque ! Je m’adressais donc à Piéric, le serviteur qui avait conduit Galahad.

- Piéric, tu peux préparer une chambre pour Galahad s’il te plait ?

Il acquiésa d’un signe de la tête et partit.

- Ah au fait je m’appelle Samantha Ygraine Pendrake mais tu peux m’appeler Samantha ou Sam !

Cela devait sans doute se voir que j’étais pas à mon aise. Je préfère encore visiter et aller au lycée plutôt que de jouer les princesses. Heureusement que c’est uniquement ici parce que si je devais me taper les paparazzi en plus, ça serait le bouquet !

Tout à coup, je vois mon père.

- Papa ! Y a quelqu'un qui voudrait te voir !

Arthur : - Samantha, je t'ai déjà dit de parler mieux !

- Parler mieux, je suppose que tu entends par "parler médiéval" mais navrée de te décevoir mon petit papa, j'ai pas eu la chance de l'étudier à l'école ! C'est pas dans le programme scolaire !

Arthur : - Que désirez-vous jeune Homme ?

Je me retins de rire tellement que je m'imaginais déjà la tête que mon père allait faire en apprenant que notre invité voulait devenir chevalier de Camelot à seize ou dix-sept ans !

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Lorsque le Roi Arthur arriva, Galahad le salua comme il se devait. Il se présenta comme il l'avait fait à la demoiselle et lui tendit la recommandation que son oncle avait écrite. Le roi se mit à la lire, passant des lignes à Galahad, le scrutant avec attention avant d'esquisser un petit sourire. Visiblement il ne le prenait pas tellement au sérieux. Galahad en avait l'habitude. Il était déjà arrivé qu'il voit des ennemis rire en le voyant arriver. Il est vrai qu'il faisait jeune. Il faisait son âge après tout.

Arthur : Vous me semblez fort jeune pour être chevalier. Quel âge avez-vous ?

- Seize ans mon seigneur, mais mon oncle dit que le courage n'a pas d'âge.

Le roi ne réfléchit pas avant de lui répondre. Il semblait avoir déjà prit sa décision, une décision qui se voulait sans doute noble.

Arthur : C'est ce que me répétait mon père lorsque j'avais peur la nuit. Je ne peux pas mettre la vie de mes chevaliers entre les mains d'un enfant. Vous avez fait un long voyage, peut être devriez-vous vous reposer. Vous êtes mon invité ici aussi longtemps qu'il vous plaira. Après tout, votre oncle était un ami de mon père.

Galahad s'attendait à ce genre de réponse, il avait été certain d'en obtenir une semblable. Mais cela ne briserait en rien ses rêves. Il deviendrait chevalier de Camelot peu importe le temps que ça prendra. Il prouvera sa valeur comme il le fit à Cobernic et le roi ne parlera plus de lui comme d'un enfant mais comme d'un homme.
Arthur prétendit avoir du travail. Roi n'est pas une tâche de tout repos. Il ne tarderait pas à partir de la salle. Il jeta un coup d'oeil à sa fille en lui demandant si une chambre avait déjà été donnée au jeune chevalier de Cobernic.

Un chevalier jeune mais valeureux

Alors que mon père arriva, Galahad le salua en lui remettant la lettre qui lui était surement adressée. Papa la lut un long moment jusqu’à ce qu’il esquissa un petit sourire. De mon côté, je m’y attendais et d’ailleurs, j’essayais avec le plus grand mal de ne pas rire devant eux tellement que je trouvais la situation comique mais en même temps, je me disais que Galahad devait être comme même balèze en tant que chevalier que j’avais un peu mal pour lui si on le traitait sans arrêt de gamin.

Arthur : Vous me semblez fort jeune pour être chevalier. Quel âge avez-vous ?

Galaad : - Seize ans mon seigneur, mais mon oncle dit que le courage n'a pas d'âge.

Arthur : C'est ce que me répétait mon père lorsque j'avais peur la nuit. Je ne peux pas mettre la vie de mes chevaliers entre les mains d'un enfant. Vous avez fait un long voyage, peut être devriez-vous vous reposer. Vous êtes mon invité ici aussi longtemps qu'il vous plaira. Après tout, votre oncle était un ami de mon père.

Je voyais bien sur le regard de Galahad qu’il était un peu déçu mais il me semblait être résigné, voir déterminé. Il va avoir besoin d’un petit coup de pouce. Enfin, l’histoire de Camelot va avoir besoin d’un petit coup de pouce pour faire avancer les choses.

- C’est bizarre mais tu ne m’as jamais dit que le courage n’avait pas d’âge quand j’étais petite !

Arthur : - Tu n’as jamais eu peur du noir non plus !

Samantha la Brave ! C’était le surnom que je m’ étais enfant pour rigoler mais c’est vrai que j’avais jamais eu peur du noir. Au contraire de mon cousin David qui se mettait à pleurer quand la lumière s’éteignait. J’espère qu’il a grandi maintenant ! Mon père dut retourner à son boulot de roi et avant de partir, il me demanda si une chambre avait déjà été donnée à notre invité.

- Oui ! J’ai demandé à Piéric d’en préparer il y a quelques minutes !

Arthur : - C’est bien ma puce !

Il me donna un baiser paternel sur le front et partit. Je me tournais donc vers notre invité en faisant mon plus beau sourire.

- Bon ben d’ici que ta chambre sera prête, une petite visite du château t’intéresse-t-il ?

J’avais remarqué qu’il n’avait pas réagi une seule fois au fait que je le tutoyais. Peut-être que contrairement à ce que je pensais, ça ne devait pas le gêner !

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Arthur partit s'occuper des affaires du royaume laissant à nouveau Galahad seul avec Dame Samantha. Son écuyer ne tarda pas à revenir des écuries. Il s'occupait bien de Caelum et était sans doute l'un des seuls - avec Galahad bien entendu - a pouvoir s'approcher de la bête sans risquer d'y laisser quelque partie que ce soit. Le chevalier indiqua donc au jeune écuyer de suivre Piéric jusqu'à ses appartements. Il transportait les affaires de Galahad qui se résumaient à un grand sac, son casque et son armure autre que la cotte de maille qu'il portait officiellement sur lui pour sa venue dans la grande cité de Camelot.

La demoiselle proposa alors au chevalier de Cobernic de lui faire visiter le château. Il est vrai qu'il n'était jamais venu ici. La dernière fois que son oncle était venu pour affaire politique, Galahad n'avait que 5 ans et était resté à l'abris sur ses Terres. En réalité, il n'avait jamais réellement voyagé avec son oncle. Il était davantage proche de son grand-père que du frère de sa mère. C'était l'une des raisons qui l'avait poussé à quitter Cobernic pour Camelot à présent.

- Ce sera avec plaisir.

Le fait qu'elle le tutoyait ne semblait pas le déranger outre mesure. Il en avait l'habitude à force de fréquenter des personnes plus âgées que lui. Les autres nobles avaient pour manie de le considérer encore comme un enfant à qui l'on parle avec la plus grande aisance, oubliant parfois jusqu'à la courtoisie digne de leur rang. Mais ce n'était pas tout à fait le cas de la demoiselle. Elle n'était pas vraiment plus âgée que lui. D'un ou deux ans tout au plus.

Les deux jeunes gens sortirent donc de la pièce pour parcourir tout d'abord les couloirs. Les murs du château étaient fait de pierres blanches, ce qui changeait des grises foncées de Cobernic. Sans oublier que, contrairement au palais de son arrière grand-père, les pièces n'étaient pas couvertes de toiles d'araignées et de poussière.
Peu de temps après la mort du roi pêcheur, ce fut son fils, portant le même patronyme qui reprit le trône, rétablissant une certaines vie dans le château des terres désolées.

Galahad passa devant une fenêtre donnant sur la cour intérieur du château, là où il était arrivé quelques minutes plus tôt. Plusieurs personnes y circulaient, serviteurs comme chevaliers ou nobles. Camelot était une ville vivante !

Un chevalier jeune mais valeureux

Il accepta ma proposition de lui faire la visite du château. Nous sortîmes donc de la petite salle pour nous retrouver dans les couloirs. Evidemment, je ne lui montrais que ce dont je connaissais : la bibliothèque, la cuisine (merci belle-maman), l’armurerie, la grande salle avec la table ronde et ce fut à peu prés tout. La salle des trésors, personne ne pouvait y aller sous peine de se faire engueuler par le garde.

- Bon ben c’est tout ce que je connais mais il y a des salles que j’ai pas le droit d’y aller donc ! Faudra te contenter de ce que je t’ai montré jusqu’ici !

Avec Galahad, c’était génial de parler avec lui. Hormis ses bonnes manières de chevalier, j’avais l’impression d’être un garçon de mon époque. Le fait que je le tutoie ne le gênait nullement. Tan mieux ! Je vis Merlin et j’eus une belle envie de lui sauter sur le dos mais il était déjà suffisamment bien chargé pour supporter mon poids en plus. Dommage ! Je le taquinerai plus tard ! J’essayais de trouver la chambre qui avait été aménagée pour notre invité mais c’était un véritable labyrinthe pour moi. Il m’arrivait encore parfois de me perdre. On finit par tomber dans un cul de sac.

- Eh Zut ! C’était par où encore ? Désolée mais je ne sais pas encore me repérer correctement car c’est un véritable labyrinthe.

On dut repartir sur nos pas. Ce fut Piéric qui nous sauva. Pendant que l’on le suivait, je décidais d’essayer d’en savoir un peu plus sur le royaume de Cobernic. Je lui demandais comment c’était là-bas car je n’y étais jamais allée, ce qui était vrai dans tous les sens. En voyant Piéric, je compris qu’on était enfin arrivé devant la chambre de Galahad.

- Bon ben je vais te laisser t’installer ! T’as surement besoin de te reposer ! Si t’as besoin de quoi ce soit, n’hésite pas à venir me voir ou à avoir avec mon père ! Salut !

Je le saluais d’un geste de la main comme j’en avais l’habitude avec ceux de mon âge. Un petit sourire et puis, je regagnai ma chambre en saluant par moment un serviteur avec qui j’avais sympathisé.

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Spoiler:

Galahad accompagna la princesse. Elle ne semblait pas connaitre parfaitement les lieux, demandant à quelques servants qui passaient pas là où se trouvaient tels et tels endroits. C'était assez étrange quand on y pense. Camelot ne ressemblait pas du tout à ce qu'il s'en était fait. Les coutumes ici avaient tels autant changées que ce qu'en racontait sa mère.
La princesse de la cité ne se comportait pas comme tel. Tout autre noble l'aurait regardé avec un certain mépris, aurait sans doute prit son effrontément comme un réelle manque de respect, un affront contre leur personne. Heureusement, Galahad n'était pas ce genre de noble. Il était de ceux qui respectaient la plus petite chose sur terre et pas sans raison. Il n'était pas de ceux qui fuyaient la magie, la repoussait et allait jusqu'à tuer contre elle. Il avait été élevé avec elle. Son arrière grand-père aurait été, selon certaines légendes, un roi sorcier. Il lui avait déjà été donné d'apercevoir une licorne au loin. Ils s'étaient tout deux regardés sans la moindre crainte et Galahad avait crut apercevoir une étincelle familière dans le regard de la créature, comme s'ils s'étaient toujours connus.

Samantha demanda au chevalier de parler de Cobernic, ce qu'il fit en sélectionnant bien ses paroles. Il lui parla de la terre autrefois entièrement désolée mais à présent, la verdure avait commencé à refaire surface. C'était cela dit encore un royaume peu facilement praticable en raison de son relief et des plantes qui y poussaient.

Lorsqu'ils eurent terminés leur visite, Galahad se retrouva devant la porte de ce qui devait être ses appartements. Il salua la dame et entra, retrouvant la son écuyer à qui il adressa un léger sourire.

HS:
RP terminé je suppose^^

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